Kamar Thomas est un peintre jamaïcain qui réalise de grandes peintures à l’huile qui explorent la fluidité de l’identité. Aujourd’hui, nous vous présentons sa série ‘Schizophrénique Masculinité’.
““Le but de la récupération n’est pas de devenir normal. Le but est d’embrasser la vocation humaine de devenir plus profondément, plus pleinement humain.”
– Patricia Deegan (Psychologue américain et défenseur de la santé mentale)”
“J’ai créé une série de peintures qui examinent la perception de soi fracturée, les incohérences et les curiosités de la masculinité en explorant ma propre biographie. La masculinité schizophrénique est une tentative de créer mon propre uniforme culturel en essayant d’en porter plusieurs à la fois et en affichant les conséquences de ces tentatives.
La diaspora est définie comme un peuple dispersé vivant en dehors de son pays d’origine. L’identité diasporique est basée sur la perception de soi divisée qui participe simultanément à la culture de son pays d’origine tout en étant aliénée de cette culture. Cette identité s’approprie et méprise simultanément la culture de son nouveau pays et le fait dans un contexte contemporain d’examen et de consommation numériques constants qui à son tour informe le degré et la nature de l’appropriation et du rejet. Ceci, c’est la masculinité schizophrénique.'”
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